News

New large tug boats honour Canada’s maritime history / De nouveaux gros remorqueurs nommés en l’honneur de l’histoire maritime du Canada

The steel cutting for the first Naval Large Tug, Haro, began in September 2020, with formal construction following in November 2020.
Le découpage des tôles d’acier pour le premier grand remorqueur naval, Haro, a commencé en septembre 2020, et la construction officielle a suivi en novembre 2020.
SUBMITTED/SOUMIS

New large tug boats honour Canada’s maritime history

By RCN,

The Royal Canadian Navy (RCN) announced on December 9 that the names of its new fleet of large tug boats will pay homage to Canada’s extensive maritime history.

“I am pleased today to announce the names of the Royal Canadian Navy’s new fleet of Naval Large Tugs. HaroBarkervilleCanso and Stella Maris provide important linkages to Canada’s rich maritime history and their role is tied to our future,” said Vice-Admiral (VAdm) Craig Baines, Commander of the Royal Canadian Navy.

The four Naval Large Tugs (NLT) are being built by Ocean Industries Inc. of Isle-aux-Coudres, Quebec, under the National Shipbuilding Strategy, and are named after tugs that perished in the performance of their duties or locations on the East and West coasts that are linked to RCN maritime heritage.

NLT Haro is named after the Haro Strait, which connects the Straits of Georgia and Juan de Fuca in British Columbia, and is frequently transited by RCN vessels proceeding north from Esquimalt, the home of our Pacific Fleet.

NLT Barkerville takes its name from the Second World War-era Ville-class tug of the same name, which sank on December 17, 1945 at the entrance of Bedwell Harbour, B.C., while towing His Majesty’s Canadian Ship (HMCS) Hespeler to its mooring. The Ville-class tug was named after the town of Barkerville, located in Central British Columbia.

NLT Canso is named after the Canso Strait, which separates Nova Scotia from Cape Breton Island. The region figures prominently in Canada’s formative history, and in the RCN’s past with HMCS Canso, a Bangor-class minesweeper that served in the Pacific and Atlantic during the Second World War and was on hand for D-Day.

NLT Stella Maris is named in recognition of the valiant actions of the crew of the tug of the same name that came to the assistance of the Steam Ship (SS) Mont Blanc, a French munitions ship laden with explosives, on December 6, 1917 in Halifax Harbour. The Mont Blanc had collided with the Norwegian SS Imo, staring a fire on the French ship that forced the crew to evacuate. Stella Maris was the first to arrive at the burning munitions ship, spraying the flames with its fire hose. As the fire was too intense to stop with a single fire hose, the Stella Maris’s crew began to prepare a towline to pull the French vessel away from Pier 6 to prevent the fire from spreading ashore. The crew were in the process of retrieving a 10-inch hawser from the hold to assist a party of volunteers from HMCS Niobe’s steam pinnace in securing a line to Mont Blanc. Before this could be done, the now-infamous Halifax Explosion occurred.

Stella Maris was severely damaged and thrown up on the beach near Pier 6 with the bow ashore and the shattered stern submerged. Nineteen of the crew were killed, including Captain Horatio Harris Brannen. Miraculously, five managed to survive.

Today, navy tugs continue to be an important component of the RCN fleet, performing a wide variety of tasks including harbour berthing, coastal towing, harbour firefighting and other naval fleet support duties. The new tugs will replace the current Glen-class fleet, which were acquired in the mid-1970s and are reaching the end of their service life.

Serving on both coasts, this new, more powerful fleet of tugs will support the RCN’s current and future fleets, including the six Arctic and Offshore Patrol Ships, two of which have already been received, two Joint Support Ships and 15 Canadian Surface Combatants.

The steel cutting for the first tug began in September 2020, with formal construction following in November 2020. The first two tugs are expected to be launched in April 2022 and June 2022, respectively, with first deliveries expected by the fall of 2022.


De nouveaux gros remorqueurs nommés en l’honneur de l’histoire maritime du Canada

Par MRC,

La Marine royale canadienne (MRC) a annoncé que les noms des nouveaux gros remorqueurs de sa flotte avaient été choisis pour rendre hommage à la vaste histoire maritime du Canada.

« Je suis heureux d’annoncer aujourd’hui les noms des nouveaux gros remorqueurs de la flotte. HaroBarkervilleCanso et Stella Maris sont liés de très près à la riche histoire maritime du Canada et le rôle des remorqueurs est lié à notre avenir », a déclaré le vice-amiral (vam) Craig Baines, commandant de la Marine royale canadienne.

Les quatre gros remorqueurs navals (GRN) sont construits par Industries Océan inc. de l’Isle-aux-Coudres, au Québec, aux termes de la Stratégie nationale de construction navale, et portent le nom de remorqueurs ayant péri dans l’exercice de leurs fonctions à des endroits des côtes Est et Ouest liés au patrimoine maritime de la MRC.

Le GRN Haro porte le nom du détroit de Haro, qui relie le détroit de Georgia et le détroit de Juan de Fuca en Colombie-Britannique, et qui est fréquemment emprunté par les navires de la MRC se dirigeant vers le nord à la partir d’Esquimalt, le port d’attache de notre Flotte du Pacifique.

Le GRN Barkerville est ainsi nommé en souvenir du remorqueur de la classe Ville du même nom, datant de la Seconde Guerre mondiale, qui a coulé le 17 décembre 1945 à l’entrée du port de Bedwell, en Colombie-Britannique, alors qu’il remorquait le Navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Hespeler jusqu’à son point d’amarrage. Le remorqueur de la classe Ville devait son nom à la ville de Barkerville, située dans le centre de la Colombie-Britannique.

Le GRN Canso porte le nom du détroit de Canso, qui sépare la Nouvelle-Écosse de l’île du Cap-Breton. La région occupe une place importante dans l’histoire du Canada, ainsi que dans celle de la MRC en raison du NCSM Canso, un dragueur de mines de la classe Bangor qui a servi dans le Pacifique et l’Atlantique pendant la Seconde Guerre mondiale et qui était présent lors du jour J.

Le GRN Stella Maris est ainsi nommé pour reconnaître les actes de bravoure de l’équipage du remorqueur du même nom qui est venu en aide au navire à vapeur SS Mont Blanc, un porte-munitions français chargé d’explosifs, le 6 décembre 1917, dans le port d’Halifax. Le Mont Blanc était entré en collision avec le SS Imo norvégien, provoquant un incendie à bord du navire français et, par conséquent, l’évacuation de l’équipage. Stella Maris a été le premier remorqueur à arriver auprès du porte-munitions en flammes, et a tenté d’éteindre le feu au moyen de son tuyau d’incendie. Comme l’incendie était trop violent pour être maîtrisé avec un seul tuyau, l’équipage du Stella Maris a commencé à préparer un câble de remorquage pour éloigner le navire français de la jetée 6 afin d’éviter que le feu se propage à terre. L’équipage était en train de récupérer une aussière de 10 pouces de la cale pour aider un groupe de volontaires de la pinasse à vapeur du NCSM Niobe à lancer une corde vers le Mont Blanc, quand la fameuse explosion d’Halifax s’est produite.

Stella Maris a subi de graves avaries et a été projeté sur la plage près de la jetée 6, sa proue sur le rivage et sa poupe brisée sous l’eau. Dix-neuf membres de l’équipage ont été tués, dont le capitaine Horatio Harris Brannen. Par miracle, cinq personnes ont survécu.

Aujourd’hui, les remorqueurs demeurent une composante importante de la flotte de la MRC, effectuant une grande variété de tâches, notamment l’accostage dans le port, le remorquage côtier, la lutte contre les incendies dans les ports et d’autres tâches de soutien de la flotte navale. Les nouveaux remorqueurs remplaceront ceux de la classe Glen de la flotte actuelle, qui ont été achetés au milieu des années 1970 et qui approchent de la fin de leur vie utile.

Déployés sur les deux côtes, ces nouveaux remorqueurs plus performants soutiendront les flottes actuelles et futures de la MRC, notamment les six navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique, dont deux ont déjà été livrés à la Marine, deux navires de soutien interarmées et quinze navires de combat de surface canadiens.

Le découpage des tôles d’acier pour le premier remorqueur a commencé en septembre 2020, et la construction officielle a suivi en novembre 2020. Les deux premiers remorqueurs devraient être lancés en avril 2022 et en juin 2022, respectivement, et les premières livraisons devraient avoir lieu d’ici l’automne 2022.