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First barge delivery a milestone for Joint Support Ship project / La livraison de la première barge est une étape importante du projet de navire de soutien interarmées 

While the Sea-to-Shore Connector’s primary use is a self-propelled barge, it can also transform into a bridge, a floating dock, or even a diving platform for salvage.
Même si ce système de connexion mer-terre est conçu pour être principalement une barge autopropulsée, il peut également se transformer en pont, en quai flottant, voire en plate-forme de plongée pour la récupération.
MARPAC IMAGING / SERVICES D’IMAGERIE FMAR(P)

First barge delivery a milestone for Joint Support Ship project

By Peter Mallet,
The Lookout

An important milestone for the Royal Canadian Navy’s (RCN) new Joint Support Ships (JSS) has been completed. The first of four modular, self-propelled barges designed to serve the needs of these future supply ships has been delivered to Esquimalt, B.C.

Three more barges are expected over the next 12 months, two more on the West Coast and one on the East Coast. Eventually each JSS will receive one Sea to Shore Connector, with each coast having one in reserve.

Called Sea-to-Shore Connectors, these barges can move large quantities of supplies or personnel to and from shore quickly, and can be stored or transported like standard shipping containers. The Sea-to-Shore Connector has multiple uses and configurations, is Canadian made, and engineered to be assembled from the platform of the upcoming Protecteur-class Joint Support Ships (JSS).

“The Sea-to-Shore Connector is the only vessel of its kind in the RCN and is truly unique because of its flexibility to be put together in multiple configurations to become what you need for any specific operation,” said LCdr Mark McShane, Deputy Project Director for the Joint Support Ships.

“It is going to be able to provide so much capability in terms of logistics and is transported in a standard way like any other shipping container.”

While the Sea-to-Shore Connector’s primary use is a self-propelled barge, it can also transform into a bridge, a floating dock, or even a diving platform for salvage. It’s also useful for ship-side maintenance and inspections. They can be deployed as standalone units, for example to support Operation Lentus in dealing with floods throughout Canada.

The barge’s engines, ramps and safety equipment will be stored in two separate 20-foot containers aboard the new Protecteur-class ships, once built. The 12 pontoons can be stored like sea containers.

When required, the pieces of the interlocking pontoon system and two Thrustmaster engines will be lowered into the waters of protected harbours and inlets by the JSS’s crane. The connecting pieces will be pushed together by rigid-hulled inflatable boats and then locked into place.

The self-propelled barge has a reinforced steel hull and can hold up to 81 tonnes of supplies, vehicles, equipment, or personnel in the 3 x 4 configuration.

Its amphibious capability means it can be driven right up to a beach with its roll on/off ramp extended if no dock or jetty exists.

The next step for the Sea-to-Shore Connector is developing training modules for personnel to be deployed in the JSS.

“This is a new piece of kit for a new vessel that we have never had before,” said LCdr Rowan Wilson, staff officer for new capability and training at Naval Personnel Training Group.

“We have learned a lot from the initial cadre training phase with our Marine Technician and Boatswain training staff getting a chance to put their hands on it and assemble it, while also looking closely at the technical requirements to do the job successfully.”


Lieutenant Commander Mark McShane, Deputy Project Director for the Joint Support Ship, briefs Rear Admiral Angus Topshee, Commander Maritime Forces Pacific.
Le capitaine de corvette Mark McShane, directeur adjoint du projet de navire de soutien interarmées, informe le contre-amiral Angus Topshee, commandant des Forces maritimes du Pacifique.
MARPAC IMAGING / SERVICES D’IMAGERIE FMAR(P)

La livraison de la première barge est une étape importante du projet de navire de soutien interarmées 

Par Peter Mallet,
The Lookout

Une étape importante des nouveaux navires de soutien interarmées (NSI) de la Marine royale canadienne (MRC) a été franchie. La première des quatre barges modulaires autopropulsées conçues pour répondre aux besoins de ces futurs navires ravitailleurs a été remise à Esquimalt, en Colombie-Britannique.

Appelées « systèmes de connexion mer-terre », ces barges peuvent déplacer rapidement de grandes quantités de fournitures ou de personnel vers et depuis la terre ferme, et peuvent être stockées ou transportées comme des conteneurs d’expédition standard. Ce système de connexion a de multiples usages et configurations, est fabriqué au Canada et est conçu pour être assemblé à partir de la plate-forme des futurs navires de soutien interarmées (NSI) de la classe Protecteur.

« Ce système de connexion est le seul navire de ce type dans la MRC et il est vraiment unique en raison de sa flexibilité puisqu’il peut être assemblé dans de multiples configurations pour devenir ce dont vous avez besoin pour une opération précise », a déclaré le capitaine de corvette Mark McShane, directeur adjoint de projet pour les navires de soutien interarmées.

« Il va pouvoir fournir tant de capacités en matière de logistique et est transporté de manière standard comme n’importe quel autre conteneur d’expédition ».

Même si ce système de connexion mer-terre est conçu pour être principalement une barge autopropulsée, il peut également se transformer en pont, en quai flottant, voire en plate-forme de plongée pour la récupération. Il est également utile pour la maintenance et les inspections des flancs des navires. Ils peuvent être déployés en tant qu’unités autonomes, par exemple pour soutenir l’opération Lentus dans la gestion des inondations au Canada.

Les moteurs, les rampes et le matériel de sécurité de la barge seront stockés dans deux conteneurs distincts de 20 pieds à bord des nouveaux navires de la classe Protecteur, une fois construits. Les 12 pontons peuvent être stockés comme des conteneurs maritimes.

Lorsque cela sera nécessaire, les pièces du système de pontons emboîtables et les deux moteurs Thrustmaster seront descendus dans les eaux des ports et bras de mer protégés par la grue du NSI. Les pièces de liaison seront poussées ensemble par des embarcations pneumatiques à coque rigide, puis unies en place.

La barge autopropulsée possède une coque en acier renforcé et peut contenir jusqu’à 81 tonnes de fournitures, de véhicules, d’équipements ou de personnel dans une configuration 3 x 4.

Sa capacité amphibie signifie qu’il peut être conduit jusqu’à une plage avec sa rampe d’accès et de sortie en place s’il n’y a pas de quai ou de jetée.

La prochaine étape du système de connexion mer-terre est l’élaboration de modules d’instruction pour le personnel qui sera déployé à bord du NSI.

« Il s’agit d’une nouvelle pièce d’équipement pour un nouveau navire que nous n’avons jamais eu auparavant », a déclaré le Capc Rowan Wilson, officier d’état-major pour les capacités et l’instruction nouvelles au sein du Groupe d’instruction du personnel de la Marine.

« Nous avons beaucoup appris de la phase de formation des membres du cadre initial d’instructeurs avec notre personnel d’instruction de techniciens de marine et de manœuvriers qui a eu la chance de mettre la main dessus et de l’assembler, tout en examinant de près les exigences techniques pour faire le travail avec succès. »

Trois autres barges sont attendues au cours des 12 prochains mois, deux autres sur la côte Ouest et une sur la côte Est. Chaque NSI recevra un système de connexion mer-terre, et chaque côte en aura un en réserve.