Aperçu de l’aire du quart de la section des communications navales de la BFC Halifax
Par Leah Coughlin,
Affairs Publiques de la BFC Halifax
En tant que civil n’ayant aucune connaissance de la fonction d’employé de quart, il est difficile d’exprimer en mots l’expérience que l’on vit en entrant pour la première fois dans le centre du quart de la section des communications navales de la Base des Forces canadiennes (BFC) Halifax. C’est un endroit occupé. Il se trouve derrière de lourdes portes de haute sécurité. On y trouve de l’équipement hautement technique. Et au milieu de cette intensité palpable, son personnel de quart travaille dur pour fournir un soutien en matière de communications pour les opérations de déploiement de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
Le personnel de quart fournit des services de messagerie à destination et en provenance des navires, sous-marins, aéronefs et unités à terre de l’OTAN déployés, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Ils servent d’intermédiaires entre la Flotte de la côte Est du Canada et les déploiements afin de soutenir les opérations militaires et d’assurer la sécurité des membres de l’Équipe de la Défense.
« Le personnel de quart est l’épine dorsale des opérations militaires en matière de communication, a expliqué le matelot-chef Boyde Langdon, communicateur naval qui travaille comme personne de quart à la BFC Halifax. Nous sommes au courant de toutes les communications en provenance et à destination de la terre et de la mer. Il nous incombe, en tant que personnes de quart, de veiller à ce que les messages parviennent au bon endroit, sans erreur. »
Le personnel de quart utilise les communications par satellite, la radiotéléphonie à haute fréquence, la radio à basse fréquence et d’autres technologies de communication pour assurer une communication constante avec les opérations militaires. Ils doivent s’assurer que toutes les lignes de communication, y compris les lignes de secours, sont disponibles à tout moment en cas d’urgence.
« Il est agréable de venir travailler et de sentir que l’on a besoin de son expertise, a déclaré le Matc Langdon. Bien que nous soyons derrière des portes closes et que nous ne soyons pas toujours vus par le public ou d’autres unités, notre travail est crucial pour le succès des opérations militaires. »
Le personnel de quart est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour appuyer les opérations de déploiement dans le domaine maritime, y compris les navires de la Marine royale canadienne, ses aéronefs embarqués de l’Aviation royale canadienne (ARC) et les ressources de recherche et sauvetage applicables de l’ARC dans la région de l’Atlantique. Ces personnes travaillent par quarts de 12 heures, car ce service est requis en permanence. Mais malgré les longues heures de travail, le personnel de quart comprend que son travail est crucial et reste concentré sur la tâche à accomplir lorsqu’il est dans le centre du quart. Ce type de travail présente également des avantages uniques par rapport à d’autres emplois.
« Ce que je préfère dans le métier d’employé de quart, c’est la conciliation de la vie professionnelle et de la vie privée, a expliqué le matelot de première classe (Mat 1) Keisha Abbott, communicatrice navale qui travaille au centre du quart de la section des communications navales. Je connais mon emploi du temps environ un an à l’avance, ce qui me permet de planifier facilement des activités en dehors du travail. Ce n’est pas courant pour d’autres métiers militaires. »
Entre les quarts de travail et pendant les temps d’arrêt, la Mat 1 Abbott a eu l’occasion de s’adonner à d’autres intérêts et à des études indépendantes. Elle a suivi des cours de langue des signes américaine (ASL) pour devenir une communicatrice plus efficace et travaille à l’obtention d’un diplôme en blessures associées au sport.
« Je recommanderais le métier de communicateur naval à toute personne désireuse de relever un défi, a déclaré la Mat 1 Abbott. Le fait de travailler comme communicateur naval avec le personnel de quart m’a fait sortir de ma zone de confort et m’a permis de grandir en tant que personne. »