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Le chef de conduite et culture déclare que « la culture, c'est chacun d'entre nous »

La Lgén Jennie Carignan, chef de la conduite professionnelle et de la culture des FAC, s'adresse aux membres lors d'une assemblée générale à la BFC Halifax le 27 janvier.
LA CPL SARINA KUZMA

Le chef de conduite et culture déclare que « la culture, c'est chacun d'entre nous »

Par Ryan Melanson,
L’équipe du Trident

L'équipe de commandement du groupe chargé de diriger la transformation culturelle des Forces armées canadiennes était récemment à Halifax pour des ateliers, des discussions de groupe et des assemblées publiques avec des marins et d'autres membres locaux des FAC, tout en soulignant les initiatives actuelles et le travail qui a eu lieu au cours des deux dernières années.

L'organisation Chef, conduite professionnelle et culture ( CCPC ) a été créée en avril 2021. Sous la direction du lieutenant-général Jennie Carignan, le CCPC travaille depuis lors à comprendre les facteurs qui animent et façonnent la culture des FAC, ainsi que le travail nécessaire pour moderniser l'institution.

La couverture médiatique peut se concentrer sur les cas de comportement sexuel inapproprié ou de harcèlement et sur la façon dont les FAC modifient leur réponse à ces situations, mais la Lgén Carignan a expliqué que le travail de la CCPC est global et pertinent pour tous les membres des FAC.

« Un message clé pour tous est que la culture nous concerne tous, et l'une des plus grandes façons dont notre culture nous influence est simplement la façon dont les gens se traitent les uns les autres au quotidien », a-t-elle déclaré.

L'organisation de la CCPC est unique, a-t-elle ajouté, parce qu'elle se concentre uniquement sur la culture, prenant le travail qui se faisait auparavant de façon fragmentaire à travers le MDN et le dirigeant sous un seul parapluie.

Les premiers travaux du groupe ont porté sur des recherches et des consultations approfondies, et ces efforts se poursuivront. Par exemple, les sessions récentes à Halifax ont exploré les différences d'identité des membres dans divers rôles, et comment cela façonne à la fois les carrières individuelles et la culture plus large de la FAC.

Mais malgré la nature continue du travail, la Lgén Carignan a noté que de nombreuses initiatives et changements ont déjà été mis en place - ils existent sous de multiples commandements et dans différents secteurs des FAC, mais tous sont suivis et évalués par la CCPC.

« La CCPC ne fait pas cela toute seule », a-t-elle déclaré. « Il s'agit d'une entreprise de défense complète - de bas en haut, de haut en bas, et horizontalement à travers les FAC. »

Il s'agit notamment d'efforts tels que l'expansion des services de réparation pour les victimes de comportements sexuels inappropriés ; des équipes de soutien pour moderniser notre approche de la formation des nouvelles recrues ; l'expansion des ressources et le renforcement du réseau des groupes consultatifs de la défense ; et des programmes de coaching pour les dirigeants actuels et futurs, axés sur les compétences humaines nécessaires pour gérer les conflits de manière inclusive, avec empathie et compassion.

La CCPC a également joué un rôle dans l'élaboration de la nouvelle éthos de la CAF : digne de servir. Le nouveau guide opérationnel, publié en 2022, met l'accent sur le comportement respectueux requis par la FAC pour établir et maintenir la crédibilité et la confiance de ses membres et du grand public.

La page Conduite et culture de Canada.ca comprend un suivi de l'évolution des changements de Conduite et culture avec un compte rendu détaillé de toutes les initiatives et de leurs progrès jusqu'à présent.

La Lgén Carignan a souligné que malgré les progrès réalisés jusqu'à présent, le travail ne fait que commencer. Elle espère également que le succès des initiatives au fil du temps, et l'évolution de la culture de la FAC de manière positive, contribueront à encourager ceux qui pourraient être sceptiques quant à la mission de la CCPC.

« Nous devons inclure toutes les voix, et entendre les gens qui sont sceptiques, comme il se doit. C'est une bonne chose d'avoir un regard critique sur les questions qui se présentent à vous, » dit-elle.

« Il n'y a pas d'état final à la culture. Nous devons rester constamment vigilants, nous devons avoir une boucle de rétroaction pour comprendre les défis, et nous devons constamment nous adapter à l'évolution de l'environnement. »