La modernisation de l’Armée canadienne
Par le Caporal Brad Upshall
Affaires publiques de la 5e Division du Canada
Les arriérés des travaux d’entretien sont devenus monnaie courante pour les techniciens de véhicules des Forces armées canadiennes. Une liste croissante de demandes, des véhicules sophistiqués et des ressources réduites font qu’il est de plus en plus difficile de répondre aux besoins opérationnels croissants.
Néanmoins, l’adjudant-maître (Adjum) Chester Muise, Sergent-major – Équipement technique de la 5e Division du Canada, a voulu trouver une solution pour atténuer le stress croissant au sein de la profession.
« Une grande partie de mon travail consiste à rencontrer fréquemment les gestionnaires des ateliers pour discuter des difficultés qu’ils éprouvent », explique l’Adjum Muise. « Nous devons nous mettre au défi d’être plus efficaces dans tous les domaines, sans compromettre la sécurité. Nous devons donc nous demander s’il existe une meilleure façon de faire ».
En consultant ses collègues, l’Adjum Muise s’est rendu compte que les inspections des véhicules militaires étaient plus longues, plus approfondies et prenaient plus de temps que les normes civiles. Il a constaté qu’il fallait effectuer des inspections militaires tous les 12 mois, alors que la norme de la Nouvelle-Écosse est de 24 mois. Étant donné qu’il faut environ quatre heures pour effectuer une inspection moyenne, l’Adjum Muise savait qu’il y avait une meilleure façon de procéder.
« Si on pouvait faire les inspections des véhicules militaires tous les 24 mois, cela libérerait environ 11 000 heures pour les techniciens de véhicules l’échelle de l’Armée canadienne », estime l’Adjum Muise. « Ce changement permettrait aux techniciens de se concentrer sur l’équipement prioritaire, ce qui se traduirait par une augmentation globale de l’efficacité et de la productivité ».
Il n’a pas fallu longtemps pour que l’Adjum Muise reçoive une mention élogieuse du commandant de l’Armée canadienne pour sa contribution.
« La modernisation est un état d’esprit », a affirmé le brigadier-général Stéphane Masson, commandant de la 5e Division du Canada. « L’approche avant-gardiste et la prise en charge de l’adjudant-maître Muise auront une incidence importante sur la 5e Division du Canada, car nos gestionnaires de la maintenance modernisent leurs processus de travail afin d’éliminer les contraintes auxquelles ils faisaient face auparavant ».
« La collaboration et des voies de communication ouvertes entre les militaires de tous grades permettent d’élaborer des solutions qui viennent de la base », a fait valoir l’Adjum Muise. « Nous devons nous mettre au défi de ne pas nous contenter de signaler les problèmes, mais de proposer activement des solutions. Cela est important ».