L'importance des 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe au Canada
Par Kim Roberge
Coprésidente civile, Organisation consultative des femmes de la Défense (Halifax)
Alors que le Canada s'apprête à conclure 2024, les 16 jours d'activisme contre la violence fondée sur le sexe (VFS) revêtent une importance accrue en tant que symbole d'espoir et d'action collective dans la lutte continue pour l'égalité et la justice. Cette campagne, qui s'étend du 25 novembre au 10 décembre, englobe des dates cruciales, notamment la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes (25 novembre), la Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence à l'égard des femmes (6 décembre) et la Journée internationale des droits de l'homme (10 décembre).
Les statistiques alarmantes selon lesquelles une femme sur trois a subi une forme de violence physique ou sexuelle soulignent l'urgence des objectifs de la campagne. En amplifiant la sensibilisation pendant ces 16 jours, les Canadiens sont encouragés non seulement à réfléchir aux dures réalités de la VFS, mais aussi à s'engager dans un activisme de proximité par le biais de discussions, d'ateliers et d'initiatives éducatives qui démantèlent les normes sociétales à l'origine de ce problème omniprésent. Cet effort collectif est essentiel pour promouvoir une meilleure compréhension du consentement, des relations saines et des principes fondamentaux de l'égalité des sexes.
Le soutien indéfectible apporté aux survivants de la violence fondée sur le genre est tout aussi essentiel à la campagne, car il souligne la nécessité de disposer de ressources accessibles et de mener une action de plaidoyer globale. Les organisations et groupes communautaires jouent un rôle crucial en veillant à ce que les personnes touchées par la violence soient informées du soutien dont elles peuvent bénéficier, y compris de l'aide juridique et des services de conseil. En 2024, alors que les discussions autour de l'intersectionnalité prennent de l'ampleur, il devient impératif de plaider pour des solutions adaptées qui répondent aux défis uniques auxquels sont confrontées les communautés marginalisées, telles que les femmes autochtones et les personnes 2ELGBTQI+.
Les manifestations publiques, les campagnes dans les médias sociaux et l'engagement auprès des décideurs politiques sont des stratégies clés pour tirer parti du pouvoir collectif afin d'obtenir des réformes significatives, y compris une législation plus forte et un financement accru des services de soutien. En favorisant un environnement inclusif qui reconnaît la diversité des voix et des expériences, le Canada peut cultiver une communauté de soutien prête à combattre la VFS.
Alors que l'Organisation consultative des femmes de la défense (OCFD) d'Halifax et d'autres organisations mettent en œuvre des initiatives éducatives, partagent des histoires et créent des opportunités de dialogue ouvert, le potentiel d'un changement réel devient évident. Grâce à ces actions collectives, les Canadiens peuvent tracer la voie vers une société définie par le respect, l'égalité et la justice pour tous, où le spectre de la violence ne plane plus sur aucun individu en raison de son sexe.
L'OCFD Halifax soulignera ces journées par des événements en ligne, des courriels éducatifs, une campagne d'affichage autour des bâtiments de la base, et en partageant des histoires, des podcasts, des vidéos et des connaissances avec les autres. Des messages seront également diffusés sur la base, sur la page Web des FMAR(A), par l'intermédiaire des Affaires publiques de la base et sur les pages des médias sociaux de l'OCFD. N'hésitez pas à contacter l'OCFD à l'adresse suivante : Halifax.DWAO@forces.gc.ca