Des navires de la MRC se joignent au groupe d'attaque du porte-avions USS Gerald R. Ford pour des exercices
Par Ryan Melanson,
L’équipe du Trident
Le commandant de la Marine royale canadienne (MRC) se dit ravi que les navires de la flotte de l'Atlantique aient l'occasion de s'exercer avec le plus récent porte-avions de la marine américaine, de même que plusieurs autres alliés de l'OTAN.
Le Vice-amiral Angus Topshee, commandant de la MRC, était à Halifax pour accueillir le groupe d'attaque USS Gerald R.Ford pour une visite portuaire qui a duré du 28 octobre au 1er novembre, avant que les navires ne prennent le large pour commencer un exercice de groupe opérationnel axé sur l'interopérabilité et la coopération entre les nations.
Le groupe d'intervention était composé de la frégate Alvaro de Bazan de l'Armada espagnole, de la frégate HDMS Peter Willemoes de la marine danoise, de la frégate HNLMS De Zeven Provincien de la marine néerlandaise, de la frégate HNLMS Van Amstel de la marine néerlandaise, de la frégate FGS Hessen de la marine allemande, du destroyer à missiles guidés USS Ramage de la marine américaine et du croiseur à missiles guidés USS Normandy, en plus de l'USS Gerald R. Ford lui-même.
« Lorsque le groupe opérationnel Ford quittera le port d'Halifax, il sera accompagné du NCSM Montréal et du MV Asterix, ce qui fait partie de notre effort d'intégration pour nous assurer que nous pouvons opérer de façon transparente avec tous nos alliés de l'OTAN », a déclaré le Vam Topshee.
« Chaque fois que nous opérons avec un autre pays, nous apprenons et nous en retirons quelque chose, alors je suis très enthousiaste à ce sujet. »
L'USS Gerald R. Ford est l'un des plus grands porte-avions du monde, mesurant plus de 330 mètres de long, et il dispose de capacités de pointe pour soutenir les avions qui décollent de son pont d'envol.
L'amiral Daryl Caudle, du commandement des forces de la flotte américaine, a déclaré que l'envoi du groupe d'attaque multinational en mer envoie un message fort de dissuasion, mais il a fait remarquer que ce déploiement et cet exercice particuliers étaient en préparation depuis plus d'un an, avant l'invasion russe en cours en Ukraine.
« C'est le travail habituel. C'est ainsi que la marine américaine et nos alliés ont toujours fait les choses. Nous nous entraînons afin de pouvoir dissuader et défendre, afin de pouvoir combattre ensemble et gagner. »
