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Chronique de l'aumônier : Gérer la « chaleur » de l'été

Chronique de l'aumônier : Gérer la « chaleur » de l'été 

Par l'aumônier le Ltv Graeme Carruth,
Aumônier, Admin B

Au cours des dernières semaines, nous avons subi la chaleur de l'été. Pour beaucoup, il a été difficile de trouver des moyens de rester au frais. Heureusement, même si nous n'avons pas l'air conditionné, nous avons de belles plages dans la province et généralement une brise plus fraîche après le coucher du soleil. Mais la température physique n'est pas la seule « chaleur » que nous pouvons ressentir à cette période de l'année. Parfois, nous nous retrouvons en « surchauffe » d'émotions lorsque la vie nous lance un défi. Il peut arriver que quelque chose d'incompréhensible se produise au travail ou que les enfants recommencent à faire « ce truc » ! La plupart d'entre nous peuvent citer une situation qui fait monter notre tension artérielle ou qui nous met en colère.

Avant que la chaleur du moment ne devienne une brûlure qui peut gâcher une journée par ailleurs agréable, il peut être utile d'essayer un peu de crème solaire émotionnelle pour nous aider à passer le cap. Nous avons probablement tous entendu parler de certaines choses ou peut-être trouvé nous-mêmes des stratégies, mais en voici quelques-unes que j'aime utiliser et qui m'ont aidé à ne pas me laisser griser. 

La stratégie la plus simple pour moi est probablement de coller ma bouche. Le simple fait de m'imaginer la bouche pleine d'un épais sandwich au beurre de cacahuète qui m'empêche d'ouvrir la bouche pour dire quoi que ce soit, et surtout la mauvaise chose, m'a empêché de passer de la poêle à frire au feu. Bien sûr, si le beurre de cacahuètes n'est pas une bonne image pour vous, essayez peut-être de le remplacer par du caramel. Quoi qu'il en soit, trouver le moyen de ne rien dire dans les moments chauds permet de réfléchir à tête reposée, de se calmer et de choisir des mots plus utiles. 

Trouver de l'humour dans les situations stressantes peut également s'avérer utile. J'ai connu quelqu'un qui maîtrisait cette technique. Il m'a raconté qu'il se trouvait dans un bus pressé qui a heurté un pont bas, endommageant le toit. Au milieu du chaos, un autre passager s'est écrié : « Oh mon Dieu, ça va exploser ! » Cette réaction absurde l'a fait éclater de rire, ce qui a apaisé la tension. Lorsque les choses s'enveniment, un bon sens de l'humour peut être comme un système d'arrosage rafraîchissant. 

Enfin, l'adage « il y a toujours au moins trois versions de l'histoire : celle de l'enfant A, celle de l'enfant B et la vérité » s'est souvent avéré utile avec les enfants. Lorsque les enfants se disputent ou essaient de me pousser à bout, je me rappelle que je suis l'adulte et que je n'ai pas besoin d'entrer dans leur jeu. Avant de réagir, je prends le temps d'évaluer la situation, même si je suis très agacé. C'est peut-être aussi une bonne occasion pour les enfants d'apprendre à faire face ou à négocier en réglant leurs problèmes par eux-mêmes. 

Bien qu'aucune de ces stratégies ne soit la réponse définitive à tous les problèmes, j'ai constaté qu'elles peuvent aider à éviter que des situations potentiellement chaudes ne dégénèrent, afin que nous puissions tous profiter de la chaleur de l'été. 

L'équipe de l'aumônier d'Halifax vous souhaite un bel été !