
LE M 2 ED JORGE
Des Néo-Écossais en première ligne des contre-mesures antimines en mer Noire
Par les Affaires publiques des FMAR(A)

LE LTV ANDREW MCLAUGHLIN
Deux marins de la Marine royale canadienne originaires de la Nouvelle-Écosse font partie du personnel des Forces armées canadiennes actuellement déployé en Roumanie au sein de la Force opérationnelle de lutte contre les mines en mer Noire, dans le cadre de l'opération Réassurance. Le matelot de 1re classe (Mat 1) Chris Betts et le Mat 1 James Roper servent tous deux au sein de l'Unité de plongée de la Flotte (Atlantique), et chacun d'eux met à profit son expertise spécialisée pour appuyer les efforts de l'OTAN visant à détecter et à neutraliser les menaces sous-marines.
Le Mat 1 Betts, originaire d'Enfield, en Nouvelle-Écosse, est un diplômé de la Hants East Rural High School qui a rejoint l'Armée canadienne en 2017 en tant qu'ingénieur de combat. En 2019, il a terminé avec succès le cours de plongeur de combat, puis a été transféré à la MRC en 2021 pour devenir plongeur-démineur. Il dit qu'il voulait mettre en pratique sa passion pour le conditionnement physique et le travail d'équipe, et c'est exactement ce qu'il fait - en soutenant une mission importante en tant que plongeur-démineur d'élite de la MRC et opérateur de neutralisation des explosifs et munitions pendant qu'il est déployé à l'étranger.
« J'ai joué beaucoup au hockey pendant mon enfance et j'ai toujours aimé faire partie d'une équipe performante. C'est la meilleure équipe à laquelle j'ai participé jusqu'à présent.
Il fait partie d'une équipe d'une quinzaine de personnes envoyée en Roumanie dans le cadre de la force opérationnelle de lutte contre les mines de l'opération Reassurance en mer Noire. La mission de son équipe est d'accroître l'interopérabilité avec les alliés régionaux et de développer et partager les meilleures pratiques pour contrer la menace des mines dérivantes dans la région.
Son travail de plongeur-démineur et d'opérateur de neutralisation des explosifs et munitions consiste à exécuter des opérations complexes faisant intervenir des hélicoptères, des navires de surface et des véhicules autonomes et télécommandés en mer et au sol, tels que des drones et des robots, afin de localiser, d'identifier et de neutraliser en toute sécurité des mines marines, soit en les désarmant, soit en les faisant exploser afin d'éliminer la menace. La tâche intrinsèquement dangereuse du désarmement des engins explosifs devient encore plus difficile lorsqu'elle est effectuée sous l'eau, souvent à des profondeurs importantes et dans des conditions de visibilité quasi nulle.
« Lorsque nous sommes chargés d'enquêter sur un engin explosif ou de le désarmer, les années d'entraînement acharné prennent tout leur sens », explique-t-il. « Nous pouvons nous occuper d'une grande variété de cibles de manière sûre et efficace. »
L'équipe utilise un équipement sonar de haute technologie et des données de renseignement pour trouver l'emplacement et identifier le type de mine qui a été détecté, ou d'autres munitions non explosées qui s'échouent souvent sur les plages. Les plongeurs sont ensuite transportés vers cette zone par hélicoptère, petit bateau ou véhicule terrestre, où ils neutralisent la menace à l'aide de leurs propres explosifs dans le cadre d'une opération hautement chorégraphiée.
« C'est un énorme travail d'équipe, et les personnes qui composent cette unité sont un groupe de beautés. »
Aux côtés des plongeurs-démineurs comme Mat 1 Betts, des spécialistes du sonar fournissent les renseignements nécessaires à l'identification des cibles et à la planification d'interventions sûres. L'un de ces spécialistes est le Mat 1 James Roper.

LE M 2 ED JORGE
Le Mat 1 Roper, originaire de Sydney, en Nouvelle-Écosse, et diplômé de la Sydney Academy High School, s'est engagé dans la MRC en 2019. Il voulait mettre en pratique sa passion pour la technologie et appuie maintenant une mission importante en tant qu'opérateur de sonar.
Il fait partie d'une équipe de trois personnes du système d'intervention sur le fond marin qui utilise les unités de surveillance environnementale à distance REMUS 100. Ces véhicules sous-marins autonomes (VSA) peuvent être déployés à partir de nombreux types d'embarcations, notamment le nouveau bateau de plongée à moteur hors-bord de la MRC. Au cours de cette opération, qui se déroulera épisodiquement d'ici 2025, l'équipe a lancé son VSA depuis le chasseur de mines de la marine roumaine, le Sublocotenent Ion Ghiculescu (M270), qui a servi comme navire de la marine royale britannique avant d'être transféré en Roumanie.
« Ce fut une expérience formidable d'opérer à partir du M270 », déclare James. « Mettre nos compétences au service d'une opération internationale de soutien aux alliés est très excitant. »
Le REMUS 100 est un VSA compact et léger conçu pour les opérations en milieu côtier, qui utilise un sonar à balayage latéral pour détecter les anomalies au fond de la mer, comme les mines marines, qui peuvent ensuite être éliminées en toute sécurité.
« Nous faisons partie d'une équipe plus large qui doit travailler en étroite collaboration », explique-t-il.
Les opérateurs sonar compilent et analysent les informations acoustiques fournies par REMUS, qui seront utilisées par les plongeurs-démineurs et les spécialistes de la neutralisation des explosifs et munitions pour éliminer les mines identifiées.
« En gros, nous détectons et déterminons la position des menaces sous-marines et nous communiquons les informations afin qu'elles puissent être démantelées ou explosées en toute sécurité. »
Les Forces armées canadiennes (FAC) contribuent à ce groupe opérationnel de la mer Noire dans le cadre de l'opération Reassurance - l'engagement du Canada à l'égard des mesures de dissuasion et de défense de l'OTAN en Europe centrale et en Europe de l'Est. La collaboration avec les forces et les marines alliées renforce l'engagement des FAC à l'égard de l'interopérabilité, démontrant une capacité importante qui améliore l'aptitude des partenaires régionaux à éliminer les mines marines.