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HMCS Oriole’s PO2 Gabriel Lau creates big flavours in small spaces

Le maître de 2e classe Gabriel Lau prépare un repas spécial de nouilles ramen pour l’équipage du NCSM Oriole. ENS 1 WILSON HO

HMCS Oriole’s PO2 Gabriel Lau creates big flavours in small spaces

Par l’Ens 1 Wilson Ho,
NCSM Oriole

Il est parfois difficile de préparer un repas copieux à la maison, et préparer et cuisiner des repas en mer peut s’avérer encore plus difficile. Le maître de deuxième classe (M 2) Gabriel Lau, qui travaille dans une cuisine qui ne peut accueillir confortablement qu’une seule personne à la fois, alors que le navire oscille d’avant en arrière en raison de l’état de la mer, prépare trois fois par jour des repas nourrissants et rassasiants pour tous les membres de l’équipage du navire canadien de Sa Majesté (NCSM) Oriole pendant la participation annuelle de ce dernier à la Tournée des Grands Lacs de la Marine royale canadienne.

Originaire de St. Johns, à Terre-Neuve-et-Labrador, le M 2 Lau se joint à la Marine royale canadienne (MRC) en 2009, au NCSM Cabot, en tant que spécialiste en communications navales de la Réserve. À l’époque, il est étudiant universitaire de première année en génie informatique.

« C’était mon premier été libre, et je voulais faire quelque chose que j’aimais. J’ai notamment postulé à mon Centre de recrutement local, qui m’a tout de suite recruté », explique le M 2 Lau. En 2015, le M 2 décide de devenir cuisinier dans la MRC.

Pendant la Tournée des Grands Lacs (TGL), le M 2 Lau prépare plus de 200 repas pour l’équipage. L’un des meilleurs et plus complexes repas que le M 2 Lau a dit avoir préparés au cours de ce déploiement est le bol poké. 

« Le bol poké était le repas le plus difficile à réaliser sur le NCSM Oriole en raison de la multitude de saveurs et de composants qu’il contient. La préparation d’un bol poké peut être très complexe et faire appel à de nombreuses techniques. Il faut par exemple préparer le riz et choisir les protéines, la verdure, les garnitures et les sauces à ajouter au plat. Selon le nombre de garnitures souhaitées, le processus peut se dérouler en plusieurs étapes », explique le M 2 Lau.

« Fabriquer ces différents éléments dans ma petite cuisine, puis les combiner pour créer un bol poké a représenté un défi, mais ce fut gratifiant de voir le résultat final et de constater que tout le monde appréciait mon travail. »

Le M 2 Lau affirme que les bols de poisson ont été l'un des repas les plus complexes qu'il a préparés pendant le déploiement sur les Grands Lacs en 2023. ENS 1 WILSON HO

L’année dernière, le NCSM Oriole a communiqué avec le M 2 Lau pour lui demander s’il aimerait devenir leur chef cuisinier à bord. Malheureusement, il suit à l’époque un cours de qualification élémentaire en leadership (QEL) et ne peut pas prendre la mer. Cependant, le M 2 Lau souhaite constamment relever des défis. « Ce qui m’intéresse, c’est de travailler sur différentes plateformes (dans la Marine) et à différents endroits. J’aime faire des choses qui ne sont pas banales, et lorsqu’il s’agit de quelque chose de nouveau, je vais probablement dire oui. »

Au début de l’année, le M 2 Lau communique donc avec le capitaine d’armes du NCSM Oriole pour savoir si le poste de chef cuisinier est à nouveau vacant. Heureusement pour lui, il l’est, et il se voit offrir l’occasion de prendre la mer peu de temps après. En plus de ses fonctions principales comme chef cuisinier, le M 2 prend le temps d’apprendre les manœuvres sur les ponts supérieurs et d’y participer pendant ses pauses. « Lorsque j’ai l’occasion de monter sur le pont et de manipuler les voiles ou de participer aux manœuvres, comme les départs et l’accostage le long d’une jetée, j’essaie toujours d’apporter mon aide. Notre effectif maximal est de 21 personnes, et les manœuvres complexes à bord du NCSM Oriole exigent que chaque personne disponible apporte son aide là où elle le peut et quand elle le peut. »

Après avoir été chef cuisinier à bord du NCSM Oriole pendant la Tournée des Grands Lacs, il affirme que les meilleurs conseils qu’il peut donner et la meilleure leçon qu’il a tirée de cette expérience sont de faire des bagages légers et de ne pas oublier de faire des pauses. 

« La santé mentale est importante », déclare le M 2 Lau. 

« Sur un navire de 102 pi de long, l’espace personnel est limité. Il est donc indispensable de prendre des pauses régulièrement pour éviter l’épuisement! »