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Donner son 110 %: Un nouveau partenariat pour renforcer les capacités de formation

Les stagiaires se familiarisent avec les appareils de flottaison individuels lors d'un cours PIEN. LE CPLC NATHAN MOULTON

Donner son 110 %: Un nouveau partenariat pour renforcer les capacités de formation 

Par les affaires publiques du groupe d'instruction de la marine 

Le Centre de formation aux mesures d’urgence à Lévis (Québec). LE CPLC NATHAN MOULTON

Le concept de « l’offre et de la demande » est souvent utilisé pour comprendre le comportement des consommateurs. 

Toutefois, ce modèle peut s’appliquer à d’autres domaines que l’économie. En effet, il peut influencer toute une série de décisions de gestion, y compris celles qui concernent le système d’instruction de la Marine. 

Voici un exemple concret : Les cours du Programme d’instruction sur l’environnement naval (PIEN) ont lieu sur les deux côtes. Au cours des 20 dernières années, les deux centres ultramodernes d’instruction en matière de lutte contre les avaries (le CIMLA Galiano, à Esquimalt et le CIMLA Kootenay, à Halifax) ont fonctionné à plein régime pour donner de l’instruction sur la lutte contre les incendies et le contrôle des avaries à bord des navires. Les marins doivent obligatoirement posséder ces qualifications avant leur embauche à bord d’un navire et doivent refaire l’instruction périodiquement (formation de recyclage) tout au long de leur carrière. La demande est constante et élevée et augmente de manière prévisible en été en raison de l’arrivée des membres de la Réserve navale. Les pénuries occasionnelles de personnel et les activités d’entretien des installations peuvent exacerber le problème et entraîner des retards. 

Lorsque la Marine a lancé le Programme expérience de la Marine (PEM), il est devenu évident pour les dirigeants du Groupe de l’instruction de la Marine (GIM) qu’une approche nouvelle et novatrice était nécessaire pour répondre à cette augmentation souhaitée du nombre de recrues. 

« Nous sommes bien appuyés par la BFC Valcartier en ce qui concerne l’instruction militaire générale. Nous disposons du personnel nécessaire, mais nous n’avons pas les infrastructures requises pour l’instruction sur la lutte contre les incendies et les inondations ou la survie en mer (modules 3 et 4 du PIEN), explique la M 1 Anne Milot, Coordonnateur du PIEN à l’École navale (Québec) [EN(Q)].

Cependant, l’équivalent civil du CIMLA existe juste de l’autre côté du fleuve Saint‑Laurent, à proximité de l’EN(Q). L’idée est devenue un plan, et le plan est devenu un contrat de service avec l’Institut maritime du Québec (IMQ) pour l’utilisation de leur Centre de formation aux mesures d’urgence (CFMU) qui se situe à Lévis, au Québec. 

« Nous avons d’abord passé un contrat de service avec l’IMQ au printemps 2023. Puisque cela a été un énorme succès, nous prolongerons le contrat en utilisant la première des deux années d’option », affirme la M 1 Milot. 

Au cours de la première année, l’EN(Q) a organisé trois cours de vingt personnes chacun. On prévoit l’ajout d’une quatrième série de cours pour 2024. 

Bien que le contrat soit plafonné à 1 800 000 $ par année, les séances d’instruction sont prévues « en fonction des besoins » et les frais sont calculés par stagiaire. Par conséquent, le MDN ne paie que pour ce dont il a besoin.

« Cet arrangement nous offre une grande flexibilité. Il s’agit d’une excellente solution qui s’adapte aux besoins supplémentaires de la Marine en matière de capacités d’instruction », souligne la M 1 Milot.  

Les autorités de l’École navale (Pacifique), à Esquimalt, assurent un contrôle indépendant du programme d’instruction. Puisque le gouvernement canadien et les organismes civils s’appuient tous deux sur la Convention internationale sur les normes de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille de l’Organisation maritime internationale, l’administration d’une norme d’instruction cohérente est simplifiée.

Le GIM s’est engagé à rechercher des moyens innovants pour améliorer la qualité et l’efficacité du système d’instruction militaire. Ses dirigeants sont convaincus que l’accord novateur conclu avec l’IMQ réduira le temps nécessaire pour que les nouveaux marins soient embauchés à bord de navires, permettra un flux de stagiaire constant et, en fin de compte, augmentera la disponibilité opérationnelle du personnel de la Marine royale canadienne.

« Il s’agit d’un projet très stimulant et positif pour le personnel d’instruction. Nous sommes désormais en mesure de mettre en œuvre l’ensemble du PIEN et nous avons le sentiment que nos efforts ont une incidence positive sur l’ensemble de la Marine! » fait valoir la M 1 Milot. 

Les marins s’exercent aux procédures relatives aux portes et aux écoutilles. LE CPLC NATHAN MOULTON