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La BFC Halifax sort gagnante du défi de la pauvreté menstruelle

De gauche à droite, le capitaine de vaisseau Peter Sproule, chef d'état-major des Forces maritimes du Pacifique, le capitaine Patricia Laing et Vanessa Nicholson, coprésidentes des organisations consultatives féminines de la défense, montrent certains des produits donnés lors de la campagne de collecte de produits menstruels de cette année. PETER MALLET

La BFC Halifax sort gagnante du défi de la pauvreté menstruelle

Par Peter Mallett,
The Lookout

Le capitaine de vaisseau Peter Sproule, chef d'état-major des Forces maritimes du Pacifique, jeté dans les eaux froides du port d'Esquimalt. PETER MALLET

Le Capitaine de vaisseau Peter Sproule était d'humeur positive à l'idée d'être jeté dans les eaux froides du port d'Esquimalt par une journée fraîche et grise.

Le chef d'état-major des Forces maritimes du Pacifique (FMAR(P)) était en uniforme complet lorsqu'il a fait son grand plongeon dans l'eau de 11℃ depuis l'extrémité de la jetée des petites embarcations à Naden, le 16 juin. L'immersion dans l'eau salée visait à honorer un pari entre les organisateurs locaux de la campagne caritative sur la pauvreté menstruelle et leurs rivaux de la BFC Halifax.

« Après avoir pris connaissance de cette campagne et de l'effet positif qu'elle pourrait avoir sur les femmes de notre communauté au sens large, j'ai bien sûr été heureuse de faire ma part et d'accepter ce projet », a déclaré le capitaine de vaisseau Sproule. « Au moment où je me suis portée volontaire, j'étais persuadée que nous pouvions battre Halifax et je pensais vraiment que je resterais au sec. »

Vanessa Nicholson des FMAR(P) et Holly Scothorn des Forces maritimes de l'Atlantique, les coprésidentes civiles des Organisations consultatives des femmes de la Défense (OCFD), ont fait le pari en avril.

Après avoir posé pour quelques photos, Mme Nicholson et la coprésidente militaire des OCFD des FMAR(P), le capitaine Patricia Laing, ont donné la grande impulsion, qui a fait tomber le capitaine de vaisseau Sproule à l'eau. Par mesure de sécurité, les membres de l'équipe de sécurité navale ont surveillé le déroulement des opérations depuis un bateau de patrouille situé à proximité. Après être sorti brièvement de l'eau, le capitaine de vaisseau Sproule a surpris les spectateurs en sautant une deuxième fois, juste pour le plaisir.

Le concours comprenait une campagne d'un mois en mai pour voir quelle base pouvait collecter le plus grand nombre de produits d'hygiène menstruelle. En fin de compte, Halifax a plus que doublé le nombre de dons faits par Esquimalt.

Nicholson, coordonnateur de l'équité en matière d'emploi, de l'inclusion et de la diversité et organisateur de la campagne d'Esquimalt sur la pauvreté menstruelle,, s'est réjoui que les FMAR(P) aient perdu le pari au profit d'Halifax.

« Il s'agit d'une perte, mais qui convient à toutes les personnes concernées », a déclaré Nicholson. « Ensemble, les deux bases ont récolté 36 382 produits pour aider nos concitoyens canadiens, ce qui est vraiment extraordinaire.

Malgré le caractère amusant du lancer du port auquel a participé le Capv Sproule, Nicholson affirme que la question de la pauvreté menstruelle demeure un grave problème de santé publique.

« Lorsque les menstruées ont recours à des solutions non hygiéniques, elles s'exposent à des conséquences physiques et mentales néfastes », a-t-elle déclaré. « Les produits tels que les chiffons, les serviettes en papier et les serviettes hygiéniques réutilisées les exposent à un risque accru d'infections. Le fait de ne pas avoir accès à des produits propres peut avoir un impact sur leur présence à l'école, au travail et à d'autres fonctions sociales, ce qui entraîne des sentiments d'isolement et de honte. »

Bien que la campagne de lutte contre la pauvreté menstruelle de cette année soit terminée, les donateurs sont encouragés à soutenir les banques alimentaires locales et à faire don de produits d'hygiène menstruelle.

Nicholson affirme qu'une revanche du concours de cette année est déjà en préparation, tout en lançant un avertissement sévère à ses rivales de la côte est.

« La BFC Halifax n'a qu'à bien se tenir, car nous viendrons chercher son titre l'an prochain », conclut-elle.