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Padre’s Corner: De-escalation / La chronique de l’aumônier : désescalade

Padre’s Corner: De-escalation

Par le Ltv Stephen Cogswell
12 Wing Shearwater Chaplain

“If you could choose a superpower, what would it be?” 

This is a question I’ve been asked at least a handful of times in my life; most often by one of my kids. Usually the list of options, though not exhaustive, looks something like this: the ability to fly, shape-shifting, x-ray vision, invisibility, and the like. 

But let’s consider adding another option to that list: de-escalation. 

We don’t think of de-escalation as much of a superpower, but in our time, it really is. You see, we live in the age where it seems anything from our political views or favorite restaurant, through to debates about who the GOAT for a particular sport might be, can rev-up a conversation from zero to a hundred in an instant. In fact, there’s a popular saying that states, “…that escalated quickly!” 

Instead, perhaps one of the most powerful and practical tools at our disposal just now is that of de-escalation. That term literally means to affect something to cause a decrease in extent, volume, or scope. In other words, to help an issue or conflict that’s quickly grown out of proportion, to be scaled-back to a more manageable size.  

We routinely employ de-escalation tactics in the Canadian Armed Forces (CAF) across a variety of applications. Generally-speaking, the best decisions are not made and the most optimal outcomes aren’t realized while in an escalated state.

With the superpower of de-escalation in mind, here’s a three-step approach that I find both practical & helpful: 

Pause: Often what’s required in situations that are escalating is a break from the action. When we are having an emotional response to conflict, a deliberate time-out can be a very helpful first step.   

Communicate: Work toward understanding where the other person is coming from. The goal at this stage shouldn’t be just hearing, but instead understanding someone else’s perspective.  

Regroup: After a pause, and a clearer sense of mutual understanding, the table is set to regroup and strategically bring an issue toward a mutually-beneficial resolution. 

Give de-escalation a try in your home, place of work, or within your significant relationships. You might be surprised just how much of a super power it really is.


La chronique de l’aumônier : désescalade

Par le Ltv Stephen Cogswell
Aumônier de la 12e Escadre

« S’il vous était donné de posséder une superpuissance, ce serait quoi? » 

C’est une question qu’on m’a posée au moins une dizaine de fois dans ma vie; le plus souvent par un de mes enfants. Habituellement, la liste des options, bien que non exhaustive, ressemble à ceci : la capacité de voler, de changer de forme, la vision aux rayons X, l’invisibilité, etc. 

Mais envisageons d’ajouter une autre option à cette liste : la désescalade. 

Nous ne considérons pas la désescalade comme une superpuissance, mais à notre époque, elle l’est vraiment. En effet, nous vivons à une époque où tout, depuis nos opinions politiques ou notre restaurant préféré jusqu’aux débats sur l’identité du champion d’un sport particulier, peut faire passer une conversation de zéro à cent en un instant. En fait, il y a un dicton populaire qui dit, « …ça a vite dégénéré! »

En fait, l’un des outils les plus puissants et les plus pratiques dont nous disposons actuellement est peut-être la désescalade. Ce terme signifie littéralement « agir de manière à diminuer l’étendue, le volume ou la portée de quelque chose ». En d’autres termes, faire en sorte qu’un problème ou un conflit qui a rapidement pris des proportions démesurées soit ramené à un niveau plus gérable.  

Dans les Forces armées canadiennes (FAC), nous avons régulièrement recours à des tactiques de désescalade dans une variété de situations. En règle générale, on ne prend pas les meilleures décisions et on n’obtient pas les meilleurs résultats lorsqu’on est dans une situation d’escalade.

En partant du principe que la désescalade est une superpuissance, voici une méthode en trois étapes que je trouve à la fois pratique et utile : 

Faire une pause : Bien souvent, lorsque les situations s’enveniment, il faut prendre du recul. Lorsque nous réagissons de manière émotionnelle à un conflit, il peut être très utile, dans un premier temps, de prendre une pause consciente.   

Communiquer : Essayez de comprendre le point de vue de l’autre personne. À ce stade, l’objectif ne doit pas se limiter à écouter, mais plutôt à comprendre le point de vue de l’autre.  

Se ressaisir : Après avoir pris un temps d’arrêt, et en être arrivés à une compréhension mutuelle, il est possible de se ressaisir et de trouver une solution stratégique et mutuellement satisfaisante au problème. 

Essayez la désescalade chez vous, au travail ou dans vos relations importantes. Vous pourriez être surpris de la superpuissance de cette méthode.